Rio Di Maria est né le 18 juillet 1946 à Canicatti (Sicile) où il a vécu jusqu’à l’âge de onze ans. Avec sa famille, vie précaire comme tout Sicilien non assujetti à la Mafia ou aux nantis. De 1946 à 1960, la moitié d’une ville de plus de cinquante mille habitants a émigré vers les États-Unis, Canada, Venezuela, Argentine, Australie, Angleterre, Allemagne, Suède, Danemark, France et Belgique. Rio réside dans la région liégeoise depuis 1957. Études commerciales. Quarante ans de travail dans une entreprise métallurgique. Marié à Viviane : trois enfants (Fabian, Damien et Stephen). Premiers poèmes en 1965. En 1967, rencontre des Francis, Chenot et Tessa. 1967, premier poème publié dans la revue Asphalte que dirigeait Francis Chenot. Il participe ensuite à l’aventure poétique de Vérités d’abord et l’Arbre à paroles ensuite. Premier recueil en 1973. Passionné de cinéma et de peinture, il filme les soirées de poésie depuis 1994 en constituant une véritable mémoire de l’Arbre à paroles à partager. Il est Président de la Maison de la Poésie d’Amay de 2009 à 2019.
Il est entre autres l’auteur de Rackets du temps (2014), Énigmes du Seuil (2018) et Éblouissements d’Exil qui a vu le jour dans une toute nouvelle édition revue, augmentée et illustrée par l'auteur en 2020. Tous livres parus à l’Arbre à paroles.
Il nous quitte le 23 mars 2020.
Son portrait onirique par Patrick Lowie : Portrait onirique de Rio Di Maria
La bibliographie de Rio di Maria
À travers l’aube, Henry Fagne, 1973.
Festin de lumière, Vérités, coll. « Buisson ardent », 1975.
Dérive d’azur, Vérités, coll. « Hors les murs », 1977.
Tumulte de lèvres, Vérités, coll. « La Boîte à poèmes », 1977.
Éblouissements d’exil, paru à l'Arbre à Paroles en 2006, rééd. 2020.
De deux choses lunes, avec Francis Chenot, Arbre à paroles, 2010.
Rackets du temps, Arbre à paroles, 2014.
Énigmes du seuil, Arbre à paroles, 2018.
Rio Di Maria a aussi traduit en italien, avec Christiana Panella, Tutti cadaveri d’Éric Brogniet, paru en édition bilingue à l’Arbre à paroles.