Auteurs

Edith Soonckindt

Edith Soonckindt © Daniel Meyers

Française d’origines nordiques comme méditerranéennes (Malte, Corse, Algérie), fière descendante de terre-neuvas, de cap-horniers et de corsaires, ancienne élève du philosophe Roger Laporte et du romancier américain Ronald Sukenick, Edith Soonckindt a étudié musique, anglais (Master 1) et communication (Master 2) puis posé ses valises à Bruxelles après avoir vécu à Boulogne sr/mer (où elle est née), Nîmes et Montpellier (en famille), et passé en solo de très nombreuses années dans le Kentucky, à Londres, en Californie, à Manchester, sur la Côte d’Azur et aux Pays-Bas (où elle s’est dotée d’un mari).

Chargée de cours en universités (Etats-Unis, Angleterre et France) pendant 10 ans, elle a rêvé d’être anthropologue puis chanteuse lyrique, pour finir par faire 101 métiers, dont le plus avouable reste une vingtaine d’années dans l’édition parisienne, comme traductrice littéraire, auteur, « rewriter », réviseuse et consultante, entre autres auprès des commissions d’aides à la traduction du CNL. Après l’avoir emmenée très tôt (à 17 ans) explorer l’Amérique où elle a vécu deux ans et étudié philosophie et littérature américaine, puis l’Angleterre où elle a vécu et enseigné cinq années durant, sa passion pour les cultures et pays anglo-saxons l’a vue voyager aussi au Canada et en Irlande. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait fait de ces pays sa spécialité en tant que traductrice littéraire. S’y est ajoutée il y a peu l’Afrique du Sud, qu’il lui reste encore à visiter. Autre pôle d’intérêt itinérant : les pays de l’Est (Pologne, Tchéquie, Autriche, ancienne Allemagne de l’Est) et la Scandinavie (un jour).

Elle a publié de nombreux poèmes et nouvelles en revues (France, Belgique, Suisse & Québec), cinq romans (Le Bûcher des anges, Hors Commerce, Paris, La Femme défaite, EDL, Bruxelles 2015 et Les Egarés, Maelström 2017), et nombre d’albums pour enfants (dont Le Pays des rois, Nathan, traduit en italien et coréen), un récit sur la Shoah (La Tombe de mon père est dans le ciel in La Revue du Rouergue, été 2007), ainsi qu’une quarantaine de traductions de l’anglais (dont P. McCabe, F. O’Connor, Lorrie Moore, J.C. Oates, La Nostalgie de l’ange, Les Cinq personnes que j’ai rencontrées là-haut, Tim Burton pour un long poème illustré et Le Chardonneret, Pulitzer 2014) et une du néerlandais, langue vers laquelle elle a aussi sous-titré des films pour la Warner.

Chez maelstrÖm, elle a publié  La Femme sans nom (Bruxelles se conte #21, 2011), La Ville de la Pluie (Bruxelles se conte #42, 2014), Les Égarés (Bruxelles se conte #72, 2017), M'as-tu écrit depuis le port aux parfums? (Bruxelles se conte #98).

Elle a reçu 2 prix français pour ses travaux personnels, le Prix RFI de la Nouvelle en 1991 pour Eaux mortes (à écouter sur son site), et en 2002 la Bourse Thyde Monnier du Premier Roman (Grand Prix d’Automne de la SGDL) pour Le Bûcher des anges, un ouvrage en prose poétique préfacé par Marcel Moreau. Elle a par ailleurs reçu 2 bourses d’aide à l’écriture de la Communauté française de Belgique, 2 bourses de traduction du CNL, ainsi que des bourses de résidence (CITL d’Arles, Monastère de Saorge, près de Nice, et Academia Belgica à Rome). Elle a participé à des séminaires, des salons du livre, ainsi qu’à des émissions radio et télé, et a fait partie en 2015 du jury du Prix des Lecteurs de L’Express. En 2016 & 2017, elle a été membre du CA du Collège européen des Traducteurs littéraires de Seneffe (CTLS, Belgique).
Sinon, elle adore Duras et Murakami, le chocolat noir, la musique baroque et le cinéma asiatique !

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