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dimanche, 24 novembre 2019 13:14

Poésie persane et soufisme, Rûmi et Sohrab Sepheri

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Les 13 & 14 décembre nous sommes partenaires du Festival Let’s Art Iran organisé par le SIREAS au Senghor avec entre autres :
* Un magnifique concert de Shadi Fathi et Bijan Chemirani le Vendredi 13 décembre à 19h30 (gratuit)
* Et une rencontre autour de la poésie iranienne de Rûmi et Sohrab Sepehri et du nouveau roman de Evrahim Baran le Samedi 14 à 17h30.
L'écrivain belgo-iranien Evrahim Baran et David Giannoni, créateur et directeur de maelstrÖm reEvolution et du fiEstiva liront des poèmes de Rûmi (1207-1273), un poète persan qui a profondément influencé le soufisme, et de Sohrab Sepehri (1928-1980), grand poète iranien du XXe siècle. Ils seront accompagnés en musique de Shadi Fathi et son setari.
Les lecteurs nous présenteront ensuite le nouveau roman de Evrahim Baran Le syndicaliste, le soufi et moi.

Le programme complet du Festival ICI

2019 Synhdicalistesoufietmoi    Un roman choral et social qui noue et dénoue les relations de trois personnages dans le contexte historique et politique de la Belgique des années ‘90 : affaires de corruptions, privatisations, début des délocalisations et fermetures d’usines... Clabecq : un nom qui représente encore aujourd’hui tout un combat pour que l’humain n’oublie rien de sa condition d’humain !

Gaëlle, jeune lycéenne, s’offre 2 sources d’inspiration. Son père, syndicaliste renommé des Forges de Clabecq en voie de fermeture et le concierge de son école, d’origine étrangère et à vocation soufie. Le premier la pousse à être une battante, ambitieuse et engagée. Le second prône l’isolement, la solitude voire l’inaction.
À l’âge de 25 ans, les deux hommes lui avaient promis un cadeau saugrenu pour son 40e anniversaire. Mais le jour J, ils ne sont pas là…
Avec ce roman, Evrahim Baran scanne minutieusement les composantes sociopolitiques de la Belgique des années ‘90. Le pays est alors confronté aux affaires de grandes corruptions, aux privatisations, au début des délocalisations et à la fermeture d’usines, à de tonitruants dossiers de pédophilie organisée... Il jette un regard à la fois hilarant et sans concession sur le revers décadent de certaines évolutions sociétales.

Evrahim Baran est Belge mais pas d’origine gauloise. La dernière trace de ses origines remonte au nord de l’Iran, au bord de la mer caspienne. Sur ses terres natales, il a passé les 25 premières années de sa vie. Réfractaire à toute sorte d’autorité oppressante, il a la fâcheuse tendance à décrier l’inacceptable. Il n’a jamais cessé de malmener la soutane, la kippa, les femmes couvertes comme des pestiférées, les hommes barbus et le mensonge en politique. Ainsi achalandé, il quitte l’Iran à l’âge de 25 ans et s’installe en Belgique. « Pour apprendre à aimer et oublier de haïr », dit-il.
Chez maelstrÖm il a publié 3 romans : Pressé immobile, De ce côté du mur et La Septième Ville, ainsi que 2 recueils de poésie : Que tu sois et La révolte des poètes.

 
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