À part ça il ne savait rien faire.
Il avait pourtant essayé tout type de métier : apprenti boulangeret maçon, vendeur de journaux et cireur de chaussures, déménageur et petit voleur à la tire. Il ne manquait pourtant pas d’imagination. Une fois il s’était même improvisé « accompagnateur de rue » : son boulot se résumait à aider les vieilles personnes à traverser la rue. La capitale était immense et le trafic intense. Cela avait marché un certain temps, plusieurs semaines. Mais lorsqu’on ne sait rien faire vaut mieux apprendre à s’abstenir : à la dixième
vieille morte écrasée en plein centre-ville aux yeux exorbités sur la chaussée avec au moins quarante mille témoins de ses distractions répétées il avait dû arrêter...