Ce texte déploie ses forces errantes au milieu d’un ailleurs de nous-même, au plus près des limites, dans cette proximité de la blancheur bouillonnante de sensations. Il s’agit, ici, d’un cheminement où le poème né sur la ligne du rivage s’ouvre à un nouvel espace.
Le présent se mêle, ici, au passé, à une étrangeté où tout devient présence au monde, sens aiguisé, unité de l’être en mouvement, glissement dans le poème d’un chant ancien, donnant à cet itinéraire toute sa dimension incantatoire et chamanique.