Avec des illustrations de Sébastien Cruyt
Qu’en reste-t-il.
Nous avions chaviré de coups de tonnerre inexacts dans une brume temporaire, les corps devenaient transparents, les répétitions de plus en plus fréquentes, nos pieds faisaient un tintamarre de catastrophe, les têtes s’accéléraient délicatement, nos sexes de plus en plus tendus dirigeaient nos mouvements. Rapidement nous comprîmes qu’il était vain de s’attarder à ces situations éphémères.
Nous fîmes alors chemin vers les contrées vierges de la solitude, et nous vîmes la montagne endormie sous un hiver puissant.